La Mode et Vous... Vous et les Vêtements

Mu, c'est la mode débrouille, récup', bons plans.
Même si tu avais eu les moyens, tu serais allée dans les puces, brocantes, Emmaüs, Secours Populaire. C'est tout cela qui nourrit ta création. Et ta créativité est sans limites. Tout est possible avec toi, même ce qui paraîtrait hasardeux ou carrément improbable à d'autres : les mélanges de tissus, de formes, de couleurs, les asymétries les moins symétriques qui soient.. et en même temps un goût prononcé pour un certain vintage.
C'est pour cela que je te vois en Vivienne Westwood, en plus d'être rousse comme elle.
Tu as cette créativité débridée qui peut mener à des carrières fantastiques. Tu es comme une fée ou une sorcière celtique, là-haut dans ta mansarde. Penchée sur ton chaudron, tu concoctes tes mélanges de plantes et d'herbes magiques qui transformeront des hardes en robes somptueuses ...

Merci Ziata pour tes commentaires
J'aime ta façon d'aborder la mode
On te sent passionnée et toute en poésie à nous décrire tes goûts tes envies de beaux vêtements
Bravo

Maliro, toi, c'est un rapport distancié, tranquille, que tu entretiens avec la Mode.
Tu aimes la mode comme tu aimes plein de choses, le travail des tissus, du fil, le tricot, ton jardin, la nature, les produits naturels, le bio, l'écologie, les sciences, la connaissance, le culturel.... Tu as un rapport apaisé, dilettante, avec les vêtements et la mode. En fait, "apaisé" n'est pas le mot qui convient. Car chez toi, ce rapport a toujours été facile, calme, paisible.
Tu as le physique idéal, la taille, l'allure, la prestance, l'élégance, qui font que tout te va. Aussi bien le style classe que sportif, que casual, qu'habillé aussi. Tu es tranquille par rapport à ça, et tu n'en fais pas une affaire. Donc tu portes ce que tu aimes pour surtout ne pas te casser la tête et être confortable. Et tu sais que, de toutes façons, quoi que tu mettes, tu seras à ton avantage. Donc, ce n'est pas quelque chose qui te préoccupe. Et ça te laisse le temps et la disponibilité d'esprit pour penser à autre chose. C'est l'idéal. Ce n'est pas fréquent, mais c'est hyper confortable comme situation.
Ceci n'incite pourtant pas à autant de créativité et de pugnacité que pour une autre pour qui rien n'est évident. Qui devra batailler pour trouver le style, le vêtement, qui la mettra en valeur, qui fera oublier ses défauts physiques (réels ou supposés).
Mais en contre-partie, quelle assurance, quel détachement, quelle tranquillité.... Et ça, pour son équilibre personnel, c'est vraiment précieux.

Il est certain qu'avoir un physique qui entre dans les standards est plus avantageux et évite pas mal de prise de tête par rapport à son choix de vêtements. Prise de tête qui peut aller jusqu'à un désamour de la mode !

OH non! Tout ne me va pas! J'ai une silhouette en V doc toutes les formes de vêtements ne me conviennent pas, je dois passer d'une taille à l'autre en recopiant les patrons. J'ai mis un moment à le comprendre! Mais maintenant que je le sais, c'est plus facile. Il y a toujours des ajustements à faire, mais beaucoup moins que Mu pour qui chaque vêtement est une bataille.

En effet je fantasme d'allez faire une tournée boutique en compagnie de Bobinette, pour nous entendre dire "C'est taille unique" et pousser des hurlements de rire jusqu'a faire retourner les clientes "normales".
Les boutiques un peu chères et Emmaüs partagent une chose : on n'a pas à affronter le mépris ostensible des vendeuses pour les "mal-foutues" (ou pire, mal-foutues-fauchées).
La dernière fois que j'ai acheté un vrai manteau qui me plaisait totalement, je te parle d'il y a plus de 30 ans, c'était du 14 ans dans une boutique chère. Bleu vif ! Quand il a été usé, les enfants portaient des doudounes, la mode était au couleurs ternes et aux formes droites dans lesquelles je ne pouvais caser mes hanches. Pas moyen de le remplacer. De plus, en hiver il semble qu'on aie le choix entre noir et gris foncé ! Donc, je me trainait dans les boutiques en demandant "Un manteau ni noir ni gris , merci" Dans le meilleur des cas, on me proposait du kaki, teinte pas vraiment pimpante ni flatteuse pour une endive.
Les endroits sont plus ou moins conformistes : Rennes est très bourgeois-up malgré une forte population étudiante, Nantes est une grande ville cosmopolite à la population diverse et mélangée. Les vêtements fantaisie qui me font regarder de travers à Rennes me valent des compliments d'inconnues à Nantes...Ma cadette habite à Vitré, là carrément des gens se permettent des réflexions, genre parce qu'elle porte une jupe longue en été ! Elle est beaucoup moins extravagante que sa mère. Pour moi, c'est ça la différence essentielle entre la grande bourgeoisie de Rennes avec ses vrais impers Burberry à perte de vue et la petite bourgeoisie de Vitré avec ses faux : les moyens de se payer un peu de bonnes manières à défaut de réel savoir-vivre.
Ziata, merci pour la référence à Vivienne Westwood. C'est faux, exagéré, ça me flatte et me touche mais quelque part, mon idéal c'est la magnifique architecte du tissu la grande Vionnet. Les drapés sublimes qui bougent et suivent le corps, la place essentielle du corps lui-même.

Babeli a écrit:

Il est certain qu'avoir un physique qui entre dans les standards est plus avantageux et évite pas mal de prise de tête par rapport à son choix de vêtements. Prise de tête qui peut aller jusqu'à un désamour de la mode !

Là, tu as tout dit, Babeli !!
Mais combien de filles, souvent des jeunes, que je croise sur Instagram ou que je suis à travers leurs blogs, disent qu'en se mettant à coudre, elles se sont découvertes plus belles qu'elles ne croyaient. Parce qu'elles ont enfin trouvé la ou les formes qui les mettaient en valeur. Parce qu'elles ont rencontré des créatrices qui créaient justement pour leur type physique (en A, en H, ....), et qu'en adoptant ce type de forme, elles ont compris ce qui leur allait ou pas. Et qu'elles ont cessé de se cacher sous des vêtements informes et grisâtres.
Moi, ça me fait plaisir de voir que ces filles, ces femmes, grâce à la couture, ont une vision plus positive de leur corps, qu'elle sont heureuses de porter des vêtements qui les valorisent, dans lesquels elles se trouvent belles. Et qu'en plus, elles sont capables de faire elles-mêmes. Se sentant mieux dans leur corps, elles se sentent mieux dans leur vie,et dans leur rapport aux autres.
Bref, la couture comme thérapie.

C'est juste, le vêtement est une interface entre le corps personnel et le corps social, très normatif ! Le sur-mesure a une valeur en quelque sorte morale, celle du respect de l'individu. Le prêt à porter est une invention récente, en fait. Malheureusement, les marques de patrons ont plus ou moins les même travers de supposer une norme, en offrant rarement les points de repère qui permettent une modification aisée. Quand à l'idéal actuel de la silhouette en X, ni "trop grande" ni "trop petite" c'est l'idéal du moment, rien de plus. L'histoire de l'art et du costume nous apprend que le corps social fait toujours peser des impératifs sur le corps des femmes, et que ces impératifs varient largement entre époques et lieux. La Venus de Milo ne ressemble pas du tout à celle de Botticelli, ni à celle de Brassempouire, les femmes coquettes du Moyen-Age mettaient des petis sacs de sable pour avoir un ventre arrondi, l'idéal féminin au Japon est un cylindre (on met des coussins ci et là dans le vêtement traditionnel) , les brésiliennes se font siliconer les fesses à tour de bras...

Et les autres, Cerise, Bastet, Scotch, Vonny....

Je vous lis avec beaucoup d'attention. Sans intervenir car comme tu t'en doutes ... la mode et moi...

Mais finalement, en réfléchissant ... :

- Quand j'étais ado, je ne rêvais que de pouvoir porter un jean's. C'était la mode et le signe de reconnaissance du passage "d'enfant" à "jeune".
Ma mère refusait et comme c'était elle qui avait les cordons de la bourse... Ma marraine, pas une bonne fée, travaillait dans une boutique de prêt-à-porter pour "vieilles" et elle m'offrait tous les invendus (sans nommer la marque, c'était Kar*ting, pour celles à qui ça parlerait).
La honte totale d'aller au collège avec un pantalon en viscose non froissable, qui allait du bleu clair au orange, en passant par le crème ou le marine. Beurk.

- Quand j'avais 16-17 ans, je mettais jupes et hauts féminins et talons. Je me suis faite draguée outrageusement par des ... vioques de 40-50 ans !

- A 18-20 ans, c'était jeans moulants, avec zip aux chevilles et hauts plus ou moins féminins et je me sentais tellement en accord avec moi-même. Et je me faisais draguer outrageusement par des jeunes de mon age. Miam.

Depuis, je ne suis pas qu'en jeans, je porte aussi d'autres pantalons, unis, bariolés, des corsaires et ballerines, des pantacourts, mais jamais de robes et très rarement, une jupe (longue et serrée).

Je ne suis pas la mode, je m'en fiche totalement, même si en regardant d'anciennes photos, je constate que ma coupe de cheveux des années 80's était bien à la mode ! Et que mon ensemble large, blanc à dessins fluo, au secours ...

Scotch, tu me fais rire. Si je comprends bien, tu as passé ta vie à te faire draguer.
Tu n'aimes peut-être pas la mode, mais en tous cas, les vêtements ne t'indiffèrent pas...

Citation :

tu as passé ta vie à te faire draguer

Oui, mais ça, c'était avant

Citation :

Tu n'aimes peut-être pas la mode, mais en tous cas, les vêtements ne t'indiffèrent pas...

ça n'est pas que je n'aime pas la mode, mais je n'en tiens pas compte pour m'habiller. Je préfère porter ce que j'aime, ce qui me va et dans quoi je me sens bien.
En fait, je crois que depuis que j'ai pris des kilos que je n'arrive pas à perdre, j'ai nettement moins envie de "m'habiller".

Genre je suis passée des slips brésilien en soie aux culottes en coton et du jean moulant au jean élastiss.

Ziata tu m'as apostrophée sur ce sujet mais...
La mode pour moi est un hors sujet .
Je n'aime pas la mode en général. Mon corps de déesse ronde n'y a pas sa place : je suis taillée en bouteille d'orangina à l'envers. C'est peu dire. La mode pour les rondes c'est un peu sac à patates !
Jeune je n'ai eu aucun moyen de la connaitre. De plus personne ne cousait dans mon entourage sauf ma grand-mère que je voyais toutes les St glinglin. Et elle avait toujours des idées bien arrêtées sur ce que je devais porter. Et ce n'était pas les miennes.
Plus âgée les moyens financiers m'ont empêchée de m habiller comme je le voulais. J'ai donc appris à coudre ...seule.
Maintenant je couds et je peux faire ce que j'ai envie de coudre.
Je cherche plutôt ce qui me fait envie et plaisir et non ce qui est à la mode. Celle-ci est trop triste notamment en hiver. Moi je veux de la couleur.
En fait je me dis que pour les quelques années qui me restent autant porter ce que je veux et non ce que les autres pensent que je devrais porter.
Alors la mode c'est MA mode à moi et tant pis pour les bonnes âmes qui critiquent.
Il n'empêche que certains détails peuvent attirer mon attention et je peux les adapter.

voici donc chère Ziata mon point de vue

Scotch, tu as quand même dit qu'à un moment, tu t'es sentie complètement en accord avec toi même, lorsque tu portais les jeans moulants avec zips aux chevilles. C'est ça aussi que j'aurais dû poser comme question : quand et dans quels types de vêtements vous êtes vous senties complètement en accord avec vous-mêmes ?

Ce qu'on peut dire c'est que, même sans s'occuper de mode à proprement parler, tu as cherché des vêtements sexy, dans lesquels tu te sentais toi-même et qui te mettaient à ton avantage. Tu ne t'habilles pas avec la première estrasse qui te tombe sous la main.
Après, je pense qu'on est tous plus ou moins influencés par la mode. Car difficile de trouver des vêtements en boutique qui ne soient pas un tant soit peu à la mode. Sauf peut-être dans les boutiques de "vieilles" comme celle de ta marraine, Scotch !!

Herk, ne me parle pas de ces boutiques
Le pire, c'est que c’était "à la mode"
Pour les centenaires !

J'ajouterai que comme j'aime bien passer inaperçue, ou plutôt, comme j'aime bien ne pas me faire remarquer, je me fonds dans le lot avec des vêtements passe-partout. Mais j'aime bien mettre un haut "un peu" plus féminin que le tee shirt basique que je porte pour trainer.
Et voui, je traine en jogging informe et tee-shirt

Le haut du jour par exemple, avec un jeans ce matin pour aller travailler :
Il est en (fausse) suédine marron clair en vrai.

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Bastet
Tu dois avoir du caractère, j'aime ça.

Et je suis d'accord avec toi sur bien des points. Je me suis comparée aussi à une bouteille d'orangina "secouezzz-moi ♪♫ renversée.

La mode et moi...
Vous connaissez toutes la réponse de l'élève qui revient avec une mauvaise note dans une matière et qui justifie celle-ci en disant : "c'est pas ma faute, le prof me hait !!".
Bon, ben... la mode me hait !



Sur le plan généalogique, ma grand-mère maternelle était couturière (mais ne m'a jamais rien cousu) ; ma grand-mère paternelle ne cousait pas (elle avait une machine à coudre pourtant) mais elle crochetait, elle m'a appris d'ailleurs. Et sur la demande de ma mère, elle a crocheté deux robes bleues pour nous deux, les mêmes et rien que ça, c'était une raison pour que je ne veuille pas la porter. Pourtant c'était du bel ouvrage et cette robe était bien jolie mais j'ai dû la porter deux fois (en même temps que ma mère qui a eu une période où elle aimait acheter la même robe pour elle et pour moi ; évidemment ça me rendait dingue mais j'ai jamais osé le dire !). Quant à cette fameuse robe en crochet, je l'ai donnée à la Croix Rouge et je le regrette aujourd'hui ; non pas que je l'aurais portée mais pour le souvenir de celle qui l'avait conçue et réalisée.
Ma mère était couturière/brodeuse mais a travaillé toute sa vie comme aide-soignante parce que le salaire était meilleur. Elle ne m'a jamais appris la couture ; j'ai voulu me faire une robe une fois avec un patron Burda et de fait, elle n'a pas voulu que j'utilise sa machine à coudre (expérience commune à beaucoup d'entre vous, j'ai vu) ; elle a finalement fait la robe quasiment seule. J'étais très déçue de cette expérience.
Quant j'ai commencé à travailler, j'étais sur Blois, loin de chez mes parents et je me suis fait une robe entièrement à la main : toute simple, droite, col rond et boutons au dos. Un we, ma grand-mère couturière m'a vue avec, a vite constaté que l'encolure n'était pas tip top et m'a demandé ce que j'avais fait des "parmentures"...  Comme je n'avais pas compris ce que c'était ni l'utilité que ça pouvait avoir , je les avais zappées et j'avais fait une encolure heu... à ma sauce ! Ratée la sauce, évidemment.
Donc elle m'a patiemment expliqué ce que c'était, à quoi ça servait etc et m'a donné quelques bases de couture.
Et surtout, surtout, lorsque je me suis mariée, elle m'a donné ce qui était une somme importante pour elle à l'époque et m'a ordonné de m'acheter une machine à coudre avec, en complétant évidemment. Ce que j'ai fait et c'est comme ça que j'ai eu ma première machine, la Starlette de chez SINGER.
Et elle a travaillé cette machine à coudre.
Je me suis fait beaucoup de vêtements, j'étais mince à l'époque, tout m'allait. Et puis j'ai habillé mes enfants, pas entièrement mais j'ai fait pas mal de choses. J'adorais ça même si j'avais peu de temps comme beaucoup de jeunes mamans.
Et puis j'ai grossi !
Et je suis passée au patchwork
Avec ce loisir, j'ai continué à manipuler les tissus, peut-être même plus qu'avant mais toujours du coton of course et j'ai surtout continué à laisser péter les couleurs. J'aime ce qui est très coloré, ce qui pétouille, ce qui pétille... L'hiver quand je vois ces vitrines d'une tristesse affligeante côté couleurs, ça me navre.

Je n'ai jamais suivi la mode. Enfant c'est ma mère qui choisissait nos vêtements et nous avions rarement notre mot à dire. La bourse n'était pas riche non plus ce qui explique peut-être cela. Mais j'ai souvenir d'un manteau en nylon rouge matelassé avec moumoute au col et aux poignets qui a fait rire mes copains/copines d'école qui m'ont tout l'hiver dit "t'es venue en robe de chambre, Maryse ?" et comme on achetait une ou deux tailles au dessus de la taille réelle de l'enfant à l'époque chez moi "pour que ça fasse du profit" ( ), j'ai porté cette horreur pendant près de trois ans ! J'ai aussi beaucoup porté de "récup" d'une famille de commerçants huppés pour qui ma grand-mère faisait du raccommodage et qui lui donnait ce dont leur fille ne voulait plus. C'est comme ça que j'ai porté mes premiers pantalons mais les goûts de cette famille n'étaient pas du tout les miens. Bref, je n'étais pas à la mode comme beaucoup de mes copines et je me souviens en avoir souffert parfois. J'ai longtemps rêvé d'avoir un Jeans et c'est mon Gaston (rencontré au début de mon année de terminale) qui m'a offert le premier que j'ai eu ; je le portais avec des rangers qui montaient haut sur les chevilles et avec un pull à lui trois fois trop grand pour moi, troué qui plus est ; j'adorais ! Mes profs qui me voyaient depuis deux ans habillée très classique et quasi-invisible ont failli faire une attaque...

Ensuite jeune femme je me suis fait ou me suis acheté les vêtements qui me plaisaient, j'aimais les robes, les jupes, j'étais plutôt rarement en pantalon.
Et puis j'ai grossi comme je le disais plus haut. Donc moi qui avais déjà peu de rapport avec la mode, j'ai carrément coupé les ponts !
Je m'habille depuis des années exclusivement en pantalon, tee-shirt ou pull large. Chaussures plates, adieu les escarpins vertigineux de ma jeunesse ; j'en avais une petite collection
Ce qui n'a pas changé, c'est la couleur. J'aime les vêtements colorés.

Je vais très peu dans les magasins, vraiment à reculons et quand je n'ai plus le choix ; j'ai horreur d'essayer parce qu'il faut que je me regarde et que ça m'est très pénible. J'ai un rapport difficile avec mon corps, avec mon image. Alors la mode...
Mais j'aime les tissus, j'aime la couture et si je veux porter des vêtements qui me plaisent et non les cache-misères que j'achète, il faut que je m'y remette.

Voilà c'est un peu brouillon ma réponse, ça part dans tous les sens... c'est complètement moi
Merci Ziata d'avoir lancé ce sujet auquel j'ai mis du temps à répondre. Je voulais peaufiner ma réponse et puis au final, c'est du grand vrac !

Bastet, "une bouteille d'Orangina à l'envers"..., tu m'as trop fait rire quand j'ai lu ça.

Scotch, tu as coupé tes longs cheveux ou c'est ta coiffure sur la photo où tu montres ton tee-shirt qui fait cet effet-là ?

Ziata a écrit:

Et les autres, Cerise, Bastet, Scotch, Vonny....

OUI Ziata, prochainement.... je dois continuer la lecture de vos posts ...

Oui, il manque Julia, Cerise, Vonny, Mireille, Josy, Nanou et Nénette.... et Bobinette bien sûr...

Merci Pretty, ton témoignage est très intéressant.

Citation :

Je vais très peu dans les magasins, vraiment à reculons et quand je n'ai plus le choix ; j'ai horreur d'essayer parce qu'il faut que je me regarde et que ça m'est très pénible

Pareil. Tout ça à cause de la prise de poids.

Citation :

Scotch, tu as coupé tes longs cheveux ou c'est ta coiffure sur la photo où tu montres ton tee-shirt qui fait cet effet-là ?

J'ai coupé ! Carré plongeant roux.

Depuis que je ne travaille plus et que j'ai du temps pour coudre les magasins de confection ne me voient quasiment plus. Je ne fais plus non plus beaucoup de lèche vitrine. Ma vitrine c'est vous, Ziata nous a fait récemment un défilé parfait.
Je suis un peu comme Pretty, ma maman cousait mais je n'ai jamais touché à sa machine. Par contre elle m'a transmis sans vraiment le vouloir le goût des tissus. J'aimais beaucoup nos virées bisannuelles dans un magasin de tissu situé à Sedan et j'ai toujours adoré feuilleterson cahier du CAP de couture où elle avait collé des échantillons de tissu avec le nom de la matière.
Je sais maintenant enfin ce qui me va et me plaît et je trouve dans mes divers magazines la mode qui me convient et qui convient aux tissus que j'achète souvent sur un coup de coeur. En fait je crois que je n'aime pas particulièrement la mode car elle contrarie nos propres personnalités et nous uniformise . Je ne suis pas non plus d'une très grande originalité mais je ne veux pas entrer dans le moule de "la mode". exemple j'ai eu en tout et pour tout deux jeans dans mes placards. Le second termine en ce moment sa vie sur le chantier de notre chalet de montagne

J'ai oublié de dire que je ne sais pas si je suis un H, un X ou une enclume
Quand je regarde sur les sites les morphologies, je suis absolument incapable de savoir à laquelle je corresponds.
Peut-être suis-je une bouteille de Vouvray pétillant à l'envers ?

Finalement, quand on fait le point de ce que tout le monde a dit, je ne vois pas bien comment la mode peut nous uniformiser, dans la mesure où personne ne la suit.
A part moi et peut-être Francesca, toutes les autres affirment ne pas suivre la mode, ou alors LEUR mode, à elles personnelle
Donc, ne nous inquiétons pas, l'uniformité n'est pas pour demain.

Peut-être parce que la majorité des gens qui cousent, le font pour avoir les vêtement qui leur plait?
Notre groupe n'est pas représentatif de la population!