Faire et défaire

A une époque quand un truc n'allait pas, je posais discrètement l'ouvrage en question dans un coin et puis longtemps plus tard je récupérais le tissu ou j'envoyais le truc à la poubelle.

Maintenant je m'obstine, je défais, je refais, je redéfais, je rerefais..... Bien souvent d'ailleurs à force de bricoler c'est totalement moche, bancal, nul.

A partir de quand doit-on s'avouer vaincue par le sort ? à partir de quand est-il inutile de lutter contre l'adversité ? A partir de quand le combat est perdu ? Si on ajoute les heures de défaire, refaire et redéfaire n'est-il pas plus simple et plus économique de tout jeter et de repartir sur un autre ouvrage ?

Ou alors scrogneugneu je vais pas me laisser enquiquiner par une salo... de put... de....%&'§§!

Et vous que faites-vous, dans quelle catégorie êtes-vous ? je m'obstine ou je craque ? je craque vite ou je tiens un peu ? Racontez-moi tout.

Amicalement

je n'ai encore rien jeté ,j'ai toujours réussi à rattraper l'erreur .Le ponpon un pantacourt taillé trop petit :j'ai rajouté une bande de 6 cms de chaque coté ,et cousu 2 boutons dans le bas pour garnir ,la semaine suivante ,je voyais le même modèle en magasin ,ils ont dû faire la même erreur Autrement je m'acharne retaille les emmanchures , rajoute des morceaux,découds et recouds les boutonnières ...rien ne passe à la poubelle ,surtout lorsque le tissus me plait ,ça me ferait trop mal au coeur

Je fais la même chose que toi elka mais c'est vraiment irrattrapable alors je garde le chef-d'œuvre en péril pour raccommoder certaine autre erreur la nature

Je refais ou je transforme un peu quand c'est possible. Sinon, je garde le tissu pour faire tout à fait autre chose. Comme je fait aussi du patchwork, rien n'est jamais perdu.

Je suis dans la catégorie "je m'obstine".
Mais je m'obstine avec rage !
Je rale, pète et souffle mais j'oblige mes mouvements à être calmes et tranquilles.

Je suis extrémement patiente pour ce genre d'actes alors que dans la vie, quand ça ne va pas assez vite et bien, houla !

La seule chose où j'ai baissé les bras, c'est pour "la cordée des poulettes", où tout allait mal, j'ai fini par craquer et tout virer !

en général je laisse posé ça une soirée, je réfléchis la nuit mais j'en viens souvent à la même conclusion le lendemain : je découds pour récupérer le tissu que je mets en général dans les chutes parce qu'il n'y a rien à récupérer d'autre, et j'abandonne je passe à autre chose, je ne sors rien de bon à m'obstiner, avant c'est ce que je faisais mais je piquais des colères très grave et je ne peux plus me le permettre, c'est moche la colère, je donne une mauvaise image à ma fille si je me tape la tête contre les murs donc je ne le fais plus je me soigne et c'est mieux.

comme quand je prends un patron que je n'ai encore jamais coupé je prends toujours un tissu bon marché
mais par exemple pour la fameuse robe de fait main je me suis obtinée bien que le tissu ne coutait que 1€ le mètre

et elle est ressortie pas trop mal bien que je ne me trouve pas sansas dedans
mais elle fera toujours une robe pour la maison

mais quelque fois je laisse de coté en disant je découdrez plus tard et je me rue pour faire un autre vetement, et quelque fois l'ouvrage pas terminé reste longtemps dans un coion, et quand je le retrouve il est passé de mode (rires)

Bonjour,

Moi je suis dans la catégorie "je m'obstine...mais je prends mon temps" !

Si une réalisation me tape sur les nerfs, je la mets de côté dans mon carton des "en-cours". Parfois le patron est mal conçu ou le tissu mal choisi et alors on a beau s'acharner à faire des retouches, on craque !

Plus tard, lorsque j'ai un peu de temps et des idées pour remédier au problème, ça me permet d'obtenir une réalisation finie en peu de temps.

Quand j'ai déménagé j'ai fait le tri dans mes en-cours, les réalisations irrécupérables sont parties aux chiffonniers. Finalement parfois ça fait du bien de faire une croix sur ses erreurs passées...

Olivia

ne m'ira pas bien ( je parle des habits bien sur ), soit à cause du modèle, soit à cause du tissu ou de la couleur, je stoppe tout, je remets le tissu même coupé aux tissus et çà sert pour autre chose. Pour ce qui est de tout ce que je fais en ce moment, j'ai " attrapé le coup", pour les sacs trousses et consort, donc ce n'est pas raté en principe. Si je vois un souci de dernière minute,un fil tiré par exemple, je mets une rustine avec des fleurs et personne n'y voit que du feu. Quand j'ai un vètement trop ceci ou trop celà, çà me fait râler si c'est un tissu auquel je tiens, alors je réfléchis parfouis longtemps et là , allons y pour " le avant après ". Il faudra que je vous montre ce que j'ai fait de la robe à multiples plis du livre japonais, çà ne faisait vraiment pas super.
pour quoi souvent va t'on " jusqu'au bout de la connerie "? l'autre jour je faisais un coussin pour mes tibétains, je brodais à la machine en me disant " c'est bien mou tout çà "................et vas y que je continue de broder quand même. Avant d'assembler le coussin , je me dis " je vais vérifier si le tissu est solide ", je fais semblant tout doucement de déchirer un peu le bord et tout vient si facilement que j'ai tiré la conclusion que mon tissu ancien soit disant était usé, sniff, sniff.......................que nenni...............j'ai fait avec le patch que j'avais mis dessus une trousse à aiguilles visible sur mon blog que j'ai vendu 8 euro le week end dernier. Alors ce qui peut être réutilisé, ne le jettons pas, Maryvonne

moi comme les doigtsdecé, quand qq chose coince, je laisse passer une nuit au moins avant d'y retourner et en général la solution vient

moi, pour les accessoires je m'obstine parce que y'a toujours moyen de s'adapter.

les vêtements par contre, quand ça ne m'inpire plus rien de bien, j'abandonne et j'utilise le tissus pour autre chose (quand on fait du crazy patch on n'est jamais )

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Je retrouve beaucoup de vous en moi d'après vos propos. Je viens de louper une tunique car le patron est conçu pour les tailles japonaises. J'ai pris du temps à comprendre le couac. Pour l'instant, le travail est mis de côté car trop déçue de le louper du premier coup. Mais je m'y remettrais en refaisant la partie supérieure qui doit êre rallongée.

En bref, je ne m'acharne plus sur un travail "loupé". Il faut croire qu'en vieillissant je deviens plus Donc j'applique la Zen attitude
Je passe à autre chose afin de ne pas "détester" le travail en cours car si je persiste, je sais que finirais par ne plus aimer ce que je fais, voire carrément le mettre à la poubelle.
Et un soir, un week end ou en une heure, sans me sentir forcée, je reprends la chose avec calme et tout finit par rentrer dans l'ordre.

Tout dépend du ratage, tant qu'il n'y a pas trop à défaire, je poursuis. Quand ça me , comme beaucoup, je mets de coté........et j'y reviens plus tard, après avoir fini plusieurs choses. Et puis surtout je prends des photos et je vais les montrer aux copines histoire de rigoler un peu, ça détend . Je n'ai jeté qu'un vêtement, une combinaison bb, mise de coté, ressortie un an après, c'était du 6 mois, mes enfants en avaient 18, j'ai décousu la fermeture éclair jeté le reste.

moi !!! oh là !!!!moi !!!! je suis du genre à réfléchir une tonne d' heures avant d'entamer le projet c a dire mettre dans ma ptite tête tout l'ordre de montage de ce qu'il y a à faire ensuite si vraiment je cale sur quelque chose je pose et je vais me coucher !!!! demain sera un autre jour petit scarabée ...bien sur il m'est arrivé une fois de jeter un manteau que j'avais commencé il y a 10 ans et jamais terminé parce qu'a l'époque pas la niak .........

en me relisant ça fait première de la classe !!!!

je fais comme çà, je suis patiente. Là , j'ai installé des tissus pou run jeté de lit de 1,40 de côté, çà peut attendre de main, la nuit porte conseille,

je suis comme Labart et Maryvonne, je prends le temps de réfléchir à ce que je veux faire et comment je vais le faire
pour les vêtements, comme je me fais mes patrons, c'est sur la toile que je mets au point mon modèle, quand c'est ok je fais le patron définitif et je couds dans la foulée, je vérifie éventuellement la longueur c'est tout

c'est avant tout une question d'expérience et d'habitude
plus on en fait et moins on hésite