Il fait trop chaud pour....coudre

Je hais l' été ; du soleil, il en faut car c'est plus agréable qu' un temps gris, mais la chaleur : NON !

Avec l' été tout un tas d' insectes qui arrivent : les mouches, les moustiques le soir quand il commence à faire frais et que je me décide à sortir.
Ne pas pouvoir ouvrir les fenêtres pendant la nuit, idem la journée aussi sinon la chaleur rentre tout de suite et il fait encore plus chaud.
Les vêtements : si je porte un haut où il y a un peu de polyester, grrrr, ça colle, et la transpiration...
Je laisse ma place volontiers à ceux qui vont à la plage : je suis obligée de me badigeonner de crème sinon, je suis une vraie écrevisse et en vieillissant je ne supporte plus, etc

Je me cloître , les volets fermés, je ne sors pas, je dors très mal, je ne m' active pas, je soupire et du coup je suis très irritable... et je sais que j' enquiquine mes proches, car je refuse de sortir et bien souvent je me retrouve seule ( je ne peux pas les obliger à rester) et au boulot, je prends sur moi et je suis "épuisée" !

alphane : tu n'es donc pas la seule à ne pas avoir de courage !

Cela fait déjà quelques années en arrière que je suis allée consulter une psy ça m'a aidé à comprendre certaines choses, mais on ne guérit jamais complètement des blessures de son enfance, même si celle ci ont été plus morales que physiques. On ne guérit pas de son enfance mais on apprend à vivre avec. Il reste une fragilité  des choses qui à certains moments reviennent
et c'est le petit coup de blues, un moment de détresse. Après on se secoue et on avance, la solitude je l'ai en moi je pense et par moment ça ne m'est pas désagréable, parfois plus pesant.
Mais il y a pire que moi .

oui, on vit avec notre histoire et il y a des événements, des situations, des dates qui viennent nous la rappeler, ouvrir des plaies qui s' étaient cicatrisées d' où, coups de blues et il faut que nos proches le sachent pour mieux nous comprendre, nous soutenir dans ces moments là !
On s' est construit et on continue au gré des événements.
Ensuite, on se ressaisit...

Entièrement d'accord avec toi Alphane, on ne guérit jamais des blessures de son enfance, elles sont toujours là plus ou moins cachées selon les jours. Je vois que nous avons beaucoup de similitudes dans notre détresse, c'est parfois très dur à vivre et d'autre un peu moins. Moi qui me sentais revivre depuis quelques temps, je ne sais pourquoi mais aujourd'hui c'est un jour sans, les larmes ne sont pas loin. Je ne casserai pas 4 pattes à un canard aujourd'hui. Je pense que je vais aller m'allonger pour essayer de me détendre car j'ai cette angoisse au fond de la gorge qui me serre énormément. Demain sera meilleur.

Bises, Mamie86